La Tribu du feu Bleu : 2020

Réponses aux questions sur l'idéal

Bonjour à tous. Je crois pour ma part que nous avons tous un Petit Travail à accomplir. Nous avons tous nos talents respectifs, que nous pouvons mettre à profit pour construire un monde meilleur. Certains disposent d’une grande capacité à prendre la parole et à mener de grandes manifestations, certains agissent discrètement au quotidien auprès des plus démunis, des migrants… Mon Petit Travail à moi consiste à conter des récits pour permettre à l’autre que nous sommes d’éprouver des émotions, bien sûr,  mais aussi de faire de ces récits de petites graines plantées dans son jardin intérieur.  Je crois fort aux jachères, aux graines en dormance et aux possibles printemps riches de multiples promesses. Alors donc, cultivons nos innombrables talents. Amicalement.

Marie 11/11/2020

J’aime apporter de l’aide aux populations dans le besoin et souhaite qu’elles vivent en dignité sans avoir de souci.
J’aimerais que les gens sachent que le monde est simple à vivre…avoir la paix et l’entente.

Madame Haram Bah (originaire du Mali)

Pour le monde j’aimerais l’Amour, L’Union, la Gentillesse, le Respect.
J’aime jouir de la vie, j’aime le sport , j’aime les gens; le travail aussi.
C’est en Dieu que je puise ma force, en mes amis, en ma famille, en la nature.

Simon-Pierre (22 ans, originaire du Gabon)

La tribu du feu bleu : 2019

Réponses aux questions sur l'idéal

Je manifeste contre la violence depuis mes dix huit ans.

J’aimerais la paix pour le monde, c’est très important pour moi, la paix : plus de guerre, plus de violence, plus de famine…Interdiction de violence…plus rien.

J’aimerais me réveiller un matin et qu’il n’y ait plus rien :

que le bonheur, la joie, l’espérance… tout quoi !

Nadège, 52ans (14)

 

J’aimerais moins d’embrouille entre les gens, plus de convivialité.

Ce que j’aime c’est la famille, le regroupement familial, les amis, les oncles et tantes…La Famille au sens large, c’est le plus important.

Wendy, 39 ans (14)

 

Ce que je veux pour le monde ?

Une compréhension de plus en plus importante qu’en chaque être humain, unique, il y a aussi tous les autres.

Plus d’amour,

Plus de respect à la différence,

C’est pour cela que j’aime l’art, ce ne sont que des démarches singulières mais chacun peut s’y retrouver.

Quand je cherche au fond de moi et que je réalise l’expression de ce que j’ai trouvé, je peux constater que d’autres me reçoivent.

Sophie, 55ans (14)

 

J’aimerais l’amour entre les gens.

J’aime découvrir, apprendre, explorer.

Je vis au rythme de la musique.

François, 33ans, (14)

 

J’aime la vie, les autres, le partage.

J’aimerais la paix et les rencontres pour le monde.

Je m’occupe beaucoup des demandeurs d’asile…et de mes petits enfants…j’essaye de leur donner une vision positive de l’avenir.

Colette, 65 ans (14)

 

Je souhaite la paix et la justice pour le monde.

Je suis d’origine palestinienne et la relation familiale, amicale et de voisinage est très forte.

ça me manque ! J’aime le partage, casser la routine, c’est pour çà que je viens à la Centrifugeuz.

J’espère un jour la libération de la Palestine ; je suis un des membres fondateur de France Palestine Solidarité.

Je suis aussi conseillère de quartier dans le groupe d’échange interculturel.

Nadia, 59ans (14)

 

J’aime mes enfants et mes petits enfants.

Ce que j’aimerais, c’est une maison ou un appartement pour les recevoir tous.

J’aimerais que tout le monde se réconcilie dans ma famille et dans le monde.

Ce que j’aime ici à la Centrifugeuz, c’est l’entente.

Tout le monde se parle, personne n’est plus haut que l’autre.

Evelyne, 47ans, (14) Octobre

 

Je veux la paix.

J’aime lutter contre l’injustice.

Je ne veux plus qu’on bouzille la Nature ; je veux que les animaux puissent vivre tranquilles dans leur élément naturel…

et qu’on arrête de tout baser sur l’argent.

Aurélie 48ans, (14) Octobre

 

La simplicité me va très bien.

J’aime bien rencontrer les gens.

J’aime beaucoup ma ville et j’aime beaucoup les chiens.

J’aimerais d’avantage de solidarité pour le monde.

Dorian, 25 ans (14)

 

Je voudrais la paix et l’égalité pour le monde.

Je sais bien qu’on ne peut pas tous être égaux mais pour l’eau, la nourriture, la vie en général, il le faut…et que les gens puissent vivre selon leur modèle de vie, leur religion.

Je suis juif et je ne pense pas qu’on puisse bâtir un château avec des murs comme le fait l’état d’Israël : on ne peut pas vivre comme ça.

Je suis entré ici à la Centrifugeuz en promenant mon chien… c’était ouvert… j’ai donné à boire aux poules qui avaient très soif. Je continue d’être bénévole, c’est mon plaisir.

Je fais aussi du reiki, pour le plaisir.

Toujours le plaisir.

Tout me va, rien ne me gêne, j’accepte tout, et tout va bien!

Raymond, 76 ans (14) Octobre

 

Ce que j’aime : ne serait-ce qu’un coup de fil… et une réunion comme ici à la Centrifugeuz* où une ravissante petite fille m’accueille en me disant Mamie… Cela me fait chaud au cœur.

Ce que j’aimerais pour le monde ? La paix !!! Il y a fort à faire ; et que les gens s’entendent et se parlent, qu’on sorte de ce monde déshumanisé !

Quand je prend le bus, cela m’arrive de rencontrer les étudiants, de parler avec eux de musique, ou autre selon leur ouverture d’esprit. A la fin ils me disent « au revoir et merci de nous avoir parlé ».

Marie, 87 ans, Calvados

 

J’aime écrire et bricoler dans la peinture ; j’aime le théâtre ; j’ai besoin de tout cela pour continuer. La rencontre avec les gens et l’échange d’idées sont importants pour moi. J’ai besoin de justice.

J’aimerais un monde plus juste : que celui qui travaille gagne sa vie, convenablement… Ne pas laisser les pauvres dans les fossés, ça me bouffe!

Je suis toujours en colère… c’est peut-être ce qui m’anime!

Martine, 65 ans , Caen (14)

Je puise ma force dans la spiritualité du bouddhisme et de l’énergie solaire : que les chakras soient bien alignés de la tête aux pieds par la récitation du mantra qui nous ressource pour la bonne action qui va dans les deux sens.

J’aime les enfants, sentir leurs joies, leurs peines, savoir les pansementer par la prière… toujours trouver une meilleure parole, installer un climat d’écoute mutuelle.

Mon but, c’est la paix mondiale = KOSENRUFU (en japonais)

Marie-Claire, 53 ans, Caen (14)

 

J’ai toujours eu la niaque. Il a fallu que je me bagarre pour tout : pour aller plus loin, pour m’intéresser et comprendre ce qui se passe.

Le mot qui me vient c’est la revanche, la lutte contre l’injustice. Je suis anarcho-syndicaliste depuis le début (1968), d’une famille de paysans. Au lycée (vers le milieu des années 1960), j’étais déjà engagée dans le foyer socio-éducatif. Il faut que je fasse des trucs pour les autres ; je suis féministe.

JUSTICE, SOLIDARITE, AUTOGESTION pour le monde…pour un monde plus naturel, sans abus de consommation, sans pollution…

Tout ce que je fais/j’ai fait, c’est pour les générations futures. Ma petite fille…elle a 6 ans , et je le vois bien, elle a déjà la niaque.

Madeleine, 73 ans, Caen (14)

 

Je souhaite la vérité pour le monde, et je pense qu’un jour ça se fera. Le mensonge finira par disparaître.

J’aime que les gens soient heureux, ça me donne de la force.

Daniel, 20 ans Caen (14)

 

 

Qu’est-ce qui t’anime ?
La joie des autres, surtout si j’ai ma part dans la réalisation.

Te fait vivre ?

Pouvoir me déplacer en toute autonomie et rester attentif à tout ce qui peut être lu ou vu du point de vue culturel et politique.

Dans quoi puises-tu ta force ?

Une vie physique et intellectuelle bien réglée depuis la gym matinale jusqu’au coucher tôt.

Quel est ton idéal ?

L’Amitié dans tous les domaines.

Michel, 85 ans (Orne, 61)  Janvier

La tribu du feu bleu : 2018

Réponses aux questions sur l'idéal

« Ce qui me donne de l’espoir, c’est de voir la réussite de mes enfants. De voir comment ils résolvent leurs problèmes et surmontent les difficultés.
Qu’ils élèvent leurs enfants aussi bien que j’ai tenté de le faire – de les élever pour qu’ils soient des personnes meilleures.
Et regarder chacun d’eux se faire son propre chemin et aller de l’avant. »

Mahboubeh (63 ans, Téhéran, IRAN), octobre

« Ce qui m’a redonné de la force, ce fut la proposition qui m’a été faite d’enseigner le français aux jeunes français, leur langue maternelle qui n’était pas la mienne. Je me suis sentie reconnue. »

Yatsa, 62ans, Octobre , yougoslave (langue maternelle serbo-croate) réfugiée en France depuis 20 ans

« Ce qui me fait vivre, c’est le travail, beaucoup de travail d’écriture et quelques projets
d’édition de mes poèmes et deux livres scientifiques »

Jelina, 68ans, Octobre, réfugiée dans son propre pays la Bosnie (professeur de littérature comparée)

 » Ce qui me donne de la force, ce sont les personnes handicapées pour qui je travaille, sans qui je n’aurais pas de travail.
Autant je suis speed, nerveuse, autant je deviens calme et d’une patience qui me surprend ».

Rabia, 30ans, Octobre, de famille marocaine en France

 

Ce qui m’anime, c’est ma soif de justice.
Je serai en vie tant que j’aurais des combats à mener.
Ce qui m’anime, ce sont les autres.

C. 16 ans, Mars (14) 

Ce qui m’anime est l’envie de faire plaisir aux autres.
Ce qui me fait vivre est la volonté de réussir.
Je puise ma force dans ma famille et mes amis.
Mon idéal est la paix, le bonheur.

Simon, 19 ans,  Mars (14)

Ce qui m’anime est la perspective des moments de bonheur que je peux connaître.
Ce qui me fait vivre est l’imparfaite perfection de mon corps humain et mon coeur qui envoie le sang vers mes organes vitaux.
Je puise ma force dans l’envie d’apprendre toujours plus et de réussir ce que j’entreprends.
Mon idéal est un gouvernement de gauche.

Eloi, 20 ans, Mars (14)

 

La Tribu du feu Bleu : 2017

Réponses aux questions sur l'idéal

Je dépose donc ici la petite réponse qui me trotte dans la tête depuis l’expo à la chapelle StRoch aujourd’hui 11 novembre 17, pluvieux froid, tristounet après-midi…  encore un an à tirer dans la boue les gars, il y a cent ans, déluge de feu… Chère Elizabeth ton projet, ta passion déployée me fait penser aux paroles du Christ que je préfère : « Le feu ! Je suis venu le jeter sur la terre ; et combien je voudrais qu’il soit déjà allumé !» (Luc 12,49 version Chouraqui, la meilleure). Le feu qui a déserté (en apparence) nos églises et qui prend partout : feux de forêt, d’immeubles, nucléaire s’il le faut… Voilà ce qui me fait vivre, enfin, dans mes rêves. 

Aline, 11/11/2017

Ce qui m’anime : la pleine conscience d’être baignée d’ un courant de vie qui me traverse aussi.
Ce qui me fait vivre : Amour et Espoir.
C’est la Nature qui rééquilibre mon énergie : je soigne la terre, la terre me soigne.
Un idéal : La bienveillance éveillée pour tous…

Chris. Septembre

Le hasard du calendrier m’amène à poser les premières lignes de ce récit un jour de Pâques en écoutant cette merveilleuse passion selon saint Mathieu. Moi qui suis un piètre croyant ! Les belles histoires de renaissance me réjouissent. Elles parlent de vie plutôt que de mort. Au moment où les cloches sonnent à toute volée sous ce beau soleil d’un midi pastoral, il est une autre petite cloche qui résonne seule dans la campagne normande. Il s’agit d’une chapelle dédiée à saint Roch. Un saint qui en Normandie est célébré parce qu’on s’y raccrochait lors des terribles épidémies de peste. Cette chapelle saint Roch d’Argentan, je m’en occupe depuis plus de quarante ans. Elle est désormais désaffectée au culte mais la mémoire ancestrale du lieu et des habitants n’oubliera jamais les milliers de morts qui y reposent. Elle était le charnier de la ville. Elle est au prix de nos efforts devenue un lieu charmant qui réjouit le plus grand nombre. Son accès est libre. Le jardin conçu en petits enclos invite le promeneur à se sentir bien. Groupes et particuliers y viennent pour les expos, les concerts, des conférences ou des fêtes dont chacun garde le meilleur souvenir. C’est en ce lieu de bien-être dans un de ces enclos que je veux depuis quelques années lancer un projet qui donnera un sens à nos vies. Je veux y mettre des sépultures qui ne célébreront sûrement pas la mort…
…un jardin d’ADN. Je disais un « cimetière de vie ». On me reprit un jour en me disant « non, un jardin de vie! ». Je veux bien. Il s’agit de créer des sépultures de notre vivant. Un « bâton de vie » fiché en terre. On le choisit de bonne longueur. Il fera sensiblement notre taille. On y inscrit notre nom et notre date de naissance. On peut le décorer. On y écrit si on souhaite une épitaphe ou son équivalent puisque nous sommes en vie. Il faudra inventer un autre mot pour cela mais surtout on le perce pour inclure dans ce bois notre ADN. De la manière qui nous sied. Sérieuse ou coquine ! User d’un bel endroit pour y mettre sa sépulture… voire s’offrir des résidences secondaires. On peut imaginer un travailleur immigré qui choisit sa sépulture de vie ici et une autre dans son pays. Une idée c’est comme un petit enfant en devenir, chacun se penche sur son berceau en espérant le bon et le bien. Il appartient à tous d’y apporter le meilleur. Ces bâtons de vie je les vois fleurir à saint Roch avec des gens heureux de s’y regrouper mais aussi sur des petits terrains prévus à cet effet, au bord de la mer, au fil des vallées des montagnes, dans de belles propriétés ou le gazon d’un modeste jardinier ; tous heureux de marquer leur passage sur cette terre. Les froides maisons de marbre des cimetières n’ont rien à voir dans ce projet. Elles ont pour but de célébrer la mort, là n’est pas notre propos. Après la « sépulture de vie » chacun fera ce qu’il veut de sa dépouille mortelle. Cette idée est une sorte d’oeuvre d’art collective et non un cimetière, lui-même soumis à la loi et aux règlements.
La voici donc cette idée qui me fait vivre en ce moment. Je suis en quête de jolis bâtons. Je les planterai prochainement et je les proposerai à tous ces amis déjà séduits qui veulent que nous nous rejoignions au jardin de saint Roch.

Jean-François 55ans, (14,France) Mai

La création me porte depuis de nombreuses années,
la place de l’imaginaire et du poétique au cœur de la cité me préoccupe,

le théâtre mon vecteur de prédilection,

tout ceci est nourri par l’humain et la condition qui lui est faite,
et comme disait Federico Garcia Lorca :  » le théâtre, c’est la poésie qui se lève pour se faire humaine ».
Toute création est un acte poétique et politique que l’on pose au milieu de la cité.

José 67 ans ( 14, France ) Avril

 

Qu’est-ce qui te fait vivre ?

En voilà une question surprenante, en tout cas peu fréquente dans nos relations amicales et pour le moins inattendue : c’est tellement évident que je vis – encore !

Alors de quoi s’agit-il ?

En cette occasion, je n’ai pas envie de mener une réflexion philosophique, rationnelle, ou introspective, encore moins de louer quoi que ce soit MAIS j’ai besoin de répondre car je sais que la question va m’encombrer de toute façon et c’est bon signe…

Résumons: je pense que j’apprécie présentement de pouvoir choisir d’être seule et mes moments de silence, donc d’écouter de la musique ( pas tous les genres…), et d’aller à la rencontre de la mer – moments essentiels tout au long de ma vie. Quotidiennement je ne parviens pas à oublier la fragilité de mon existence : il me faut donc provoquer la sensation de beauté, entretenir la perception du grand tout, rechercher le plaisir de l’infini quel qu’il soit ! Par exemple, l’horizon, les nuages comme les étoiles, me manquent quand la saison nous les voile.

En outre, garder la perception de la simplicité d’être là, d’aimer et d’être aimée me suffit -« je crois »-, ce qui ne rassasie pas mes curiosités multiples et multiformes. Je me confronte ainsi au temps qui passe, si vite, trop vite, et entrer dans une bibliothèque ou une librairie me désarme car je mourrai sans avoir découvert tant de merveilles et tant de voyages. Cependant, depuis que l’envie de créer mes propres images s’est clairement installée en moi, je savoure la tension de les rechercher car les étapes, les tâtonnements et les résultats divers m’évitent au mieux les effets de la dispersion.

En conclusion, c’est la conscience de vivre dans un espace et un moment de PAIX qui me rassure et d’imaginer les perdre me met aux aguets auprès des autres. Est-ce ainsi que j’ai fait face aux combats divers que je n’ai pu éviter ou que j’ai partagés? sans doute !! et encore… mais ce n’est pas la question, et alors cette question n’est-ce pas préalablement celle de l’oxygène* que, malgré tout, nous respirons tous et toutes?

* P.S. : certes, cette référence physico-chimique renvoie à la source commune, autre sujet tangent, et donc à l’eau – en n’oubliant jamais que l’eau que nous buvons actuellement a exactement les mêmes caractéristiques que celle que buvaient les dinosaures! bon, ce sera peut-être pour une autre fois… !!!

Myriam, 70 ans ( 14, France ) Mars

La Tribu du Feu Bleu : 2016

Réponses aux questions sur l'idéal

Ce feu qui m’anime…

Permettre à chacune et chacun

de collecter des brindilles…

…Rallumer ce feu dans leur cœur.

Leur offrir l’étincelle,

qui déclenchera cette flamme bleue dansante,

au gré de leurs envies !

Jeter leurs embûches dans ce feu bleu !

Ajouter de chaleureux gestes au parfum d’orange.

Partager des instants de solidarité…

Et main dans la main … crépiter de joie!

Marie-Claire  59 ans ( 14, France ) Décembre


Qu’est ce qui t’anime ?
Ce qui m’anime en priorité est le besoin constant que j’ai de lutter ( avec mes petits moyens ) pour une vie meilleure et plus juste pour tous.
Je ne sais plus qui a dit : « Tu te plains de ton époque, mais qu’as-tu fait pour la changer ?  » Je crois que chacun a un rôle important à jouer sur cette planète : avoir une sorte de mission qui commence par les relations aux autres, l’aide aux autres, accepter les autres comme ils sont, et non comme on voudrait qu’ils soient, c’est à dire être tolérant. Les comprendre, les respecter, quelles que soient les opinions ( politiques, religieux/athée, etc… ). Pour cela il faut être confiant, ouvert, positif.
En tant qu’ancien, je crois également que l’on est sur terre pour réaliser les plus belles choses que l’on puisse, en étant un exemple. Ainsi montrer que la vie a un sens, si on a un coeur qui croit en l’amour, au respect des autres, au partage, au pardon. Et détester la haine : on se réjouit du bonheur des autres, de leur réussite au lieu de les jalouser etc…
 Qu’est ce qui te fait vivre ?
C’est surtout ma famille, où les bonheurs et les malheurs sont partagés entre tous avec amour, compréhension, et ouverture d’esprit. Nos petits enfants et leurs parents sont merveilleux : les mots « fâcherie, jalousie, haine » n’existent pas dans la famille. Les rencontres, les repas animés, les balades sont des sources de plein de petites choses qui remplissent de joie. On a tous la capacité à être envers et contre tout « joyeux ». Si parfois ( très rarement ) une dispute arrive, le pardon est un beau cadeau. C’est l’acte des forts. Le pardon est un acte créateur. Il ouvre l’avenir à des jours meilleurs.

Dans quoi puises-tu ta force ?

Je puise ma force dans la puissance de mes pensées. J’y crois énormément. Tout ce que nous bâtissons est fait par le canal de la pensée. Rien ne peut exister en dehors d’elle car elle est à l’origine de toute chose :
* Une maison ne peut être construite si elle n’est pas pensée auparavant, créée par la pensée et fixée sur un plan.
* Lorsque nous prenons un stylo pour écrire, il faut bien que l’idée d’écrire soit passée par notre cerveau.
* Le mental ( la pensée ) réagit sur tout l’organisme. La crainte, les soucis, les ennuis n’influencent pas seulement le coeur et les nerfs, mais aussi l’organisme circulatoire, digestif… et ainsi peuvent créer une maladie.
Ayons de pensées fortes, positives ! Apprenons à profiter de chaque minute de la vie ! N’attendons rien en dehors de nous qui nous rende heureux- joyeux – plutôt que de nous tracasser pour demain.
Ma devise :  » Hier je m’en fous / Demain je m’en contrefous /Aujourd’hui je me passionne  » ( Ma femme dit que je suis un inconscient.)

On est sur terre pour être heureux, affirmons le très fort. Prenons l’habitude d’être heureux en maîtrisant nos émotions. On ne naît pas optimiste on le devient, en faisant confiance et en surmontant toute peur.
Pour conclure, je crois profondément que la pensée nous dit :  » amour, joies , respect, bonheur sont les chemins d’une vie heureuse  »
Quel est ton idéal ?
Je cultive mon idéal dans la certitude qu’une vie meilleure sur cette terre est possible. Je lutte depuis 1948 contre tous ceux qui sont aujourd’hui, petit à petit mais sûrement, en train de faire crever la terre et ses habitants :
* Produits chimiques à outrance dans les produits alimentaires, cosmétiques, etc..
* Laboratoires pharmaceutiques contrôlés par les petits copains (experts tous payés).
* Alimentation de plus en plus industrielle au profit des multinationales.
* Agriculture de plus en plus polluante ( on devait réduire les pesticides, mais l’année dernière- en 2015 – on en a utilisé 20% de plus !!! ). D’ailleurs les paysans ont perdu : au lieu de « paysan » on dit « exploitant agricole »… Tout ça au profit de Monsanto, Bayer, etc… qui les exploitent jusqu’à les obliger à acheter leurs semences uniquement chez eux.
Beaucoup d’artisans, de cultivateurs, de cuisiniers, de scientifiques etc… se rebellent pour qu’une vie plus saine se réalise sans pesticides, herbicides, etc… sans les multinationales, les banques … J’y crois et je les soutiens.
J’ai un deuxième idéal qui me donne une sorte d’espérance et de justice : c’est la certitude d’une vie après la mort. Beaucoup n’y croient pas et disent que c’est impossible, mais si l’on observe bien ce qui se passe sur notre terre  » toute chose meurt pour revivre autrement » :
* le grain de blé meurt pour donner un bel épi
* le fruit meurt pour engendrer un arbre
* la bougie meurt pour se transformer en lumière
etc…
S’il n’y a pas de vie après notre voyage sur terre, alors notre vie terrestre est absurde et injuste : Il y a des riches et des pauvres, des bien portants et des gens toujours malades, des gens valides et des handicapés… La chance pour certains, pour d’autres le malheur. Tout ceci est d’une injustice évidente.
L’Homme est la plus belle création, la plus accomplie du système solaire, et serait condamné à vivre 50-70-100 ans, puis il tomberait dans le néant ? Il ne serait plus rien ? Alors que la Terre, le Soleil, la lune, des milliards d’étoiles, des astres, des planètes vivent depuis des milliards d’années ( Le soleil est au rendez vous tous les matins ), cela me semble impensable et, de plus, injuste.
On peut se poser la question : suis-je un être exclusivement matériel ? ou bien y a-t-il en l’Homme quelque chose de plus que son corps physique – que l’on voit ? Ce que l’on ne voit pas est pour moi l’essentiel de l’Homme, c’est à dire : son âme, son esprit, ses sentiments, son amour, son affection, ses pensées, son énergie, ses vibrations. Tout ceci ne meurt pas et je pense continue à vivre autrement, dans un monde où on vit dans la paix, l’égalité, où on ne juge pas !!!

Plus de questions : Pourquoi le ciel ? Pourquoi l’Homme ? Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi les bourreaux ? Pourquoi les victimes ? Pourquoi le bonheur ? Pourquoi le malheur ? Le hasard ? Le destin ? Un Dieu ou pas ? Ou simplement l’inconnu qui nous échappe ?
En tout cas, il y a plus de 2000 ans un homme appelé Jesus est venu sur terre nous offrir le plus merveilleux message :  » Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés, et même vos ennemis « . Sans parler religion, tout le monde peut le faire. Si tout le monde écoutait ce message, il n’y aurait plus de guerre, plus de conflits, plus de haine. La paix serait merveilleuse. La paix serait dans les coeurs à jamais. Ce sera difficile et long, mais on doit espérer doucement le bonheur.
Je crois inconditionnellement à une vie merveilleuse dans l’au delà, et je continuerai à y croire, même si beaucoup de monde perd espoir devant la mort.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, même si je vous ai plus ou moins cassé les pieds. Ne perdons jamais espoir… Pour moi la vie est sans fin. « Gagnons » un peu en « Humilité » en nous abaissant devant « l’inexplicable ».
Recevez mes meilleures pensées

Michel 90 ans ( 14, France ) Novembre


La charte des droits de l’autre

Ici et partout dans le monde, l’autre :
Celui, celle qui n’est pas de mon bord ou de mon opinion,
Celui, celle qui n’est pas de ma manière de vivre ou de mon âge,
Celui, celle qui n’est pas de ma région ou de mon pays, de ma race ou de ma couleur de peau.

L’autre,
Chaque être humain, quel qu’il soit, a droit à la vie et au bonheur, à l’espace et à la liberté ;
Chaque humain a droit à une égale dignité, car l’autre est unique, son histoire et son destin sont uniques ;
au milieu de tous, sujets de droits et de devoirs comme tous.

Il est une personne unique, il a droit à être reconnu pour lui-même, il a droit à son visage, à sa parole et au respect de son identité ;
il a droit au travail, à l’épanouissement de ses capacités ;
il a droit à ses amours et à ses fêtes ;
il a droit à ses appartenances, à la culture et à la communauté de son choix ;
il a droit d’aller et venir librement à travers le vaste monde ;
il a droit à la paix.

L’autre en vaut la peine ;
chaque humain qui n’est pas respecté pour lui-même,
chaque humain qui est utilisé, manipulé ou méprisé,
chaque humain qui est bâillonné ou affamé,
chaque humain qui est empêché d’agir pour son propre bien, ou pour le bien d’autrui,
chaque humain qui est pourchassé ou opprimé, enfermé ou rejeté,
a le droit de recevoir de moi ici et aujourd’hui,
l’aide concrète de ma pensée, de mon cœur et de mes mains.

Michel ( texte découvert par Frédéric, publié avec l’aimable autorisation de l’association »BANCS PUBLICS » http://www.lesbancspublics.fr/temoignages,charte.html )

 

4 questions, 4 entrées mais peut être une seule réponse : les autres.
Toutes celles et tous ceux qui vivent autour de nous, et cela peut être très lointain, participent à la construction de notre monde, mais aussi malheureusement à sa destruction (chacun d’entre nous plus ou moins). Chacun d’entre nous y a sa part, chacun d’entre nous est en relation avec les autres. Notre relation avec les autres est faite d’échanges. Je reçois beaucoup, je donne peu, je reçois peu je donne beaucoup, ce n’est pas toujours la même chose. Mais j’accepte qu’il en soit ainsi. C’est ainsi que nous pouvons vivre ensemble et partager. C’est aussi ainsi que nous pouvons espérer avancer vers de meilleures relations entre les humains, espérer avoir une société dans laquelle chacun et chacune aura sa place, la plus égale possible.
Ce monde chacun d’entre nous le construit, dans sa cage d’escalier, sa placette, son village, sa ville …
Chacun d’entre nous s’inscrit dans un collectif.
J’ai envie de partager, de rencontrer, d’aller de l’avant, de construire, mais aussi de rire, d’aimer et pourquoi pas de pleurer mais pas tout seul.

Joel 66 ans ( 14, France ) Septembre


Je crois que chaque fois qu’une main se tend vers l’autre,
Chaque fois que l’on fait un pas vers l’autre,
Chaque fois qu’on adresse un sourire, un merci.
Chaque fois que l’on agit avec les autres pour améliorer la vie, pour faire reculer l’injustice, pour respecter l’environnement…

L’Amour se vit, se répand, se multiplie et c’est le monde entier qui bouge.

Ce qui me fait vivre, c’est de me sentir utile, en apportant ma modeste pierre là où je vis. J’essaie avec d’autres de bâtir dans le quotidien un monde plus juste, plus humain, plus solidaire envers toute forme de vie (humaine, animale, végétale…). Ca m’aide à entrevoir qu’un autre monde est possible et en tout cas que je participe à son avènement.

Chaque être humain se ressemble par delà ses différences. Nous sommes tous dotés du même désir d’aimer, d’être aimé, de faire quelque chose de sa vie, de vivre en harmonie avec les autres, avec la nature.
La mondialisation, c’est une chance inouïe de partager nos envies, nos façons de vivre, nos richesses culturelles, artistiques….
Alors, pourquoi se laisser berner par le déversoir sans fin des infos et médias, distillant le fait que l’Autre, l’Etranger, le Migrant, le Différent est forcément une menace ?

Madeleine ( 14, France ) Septembre


En un mot : la Nature

La Nature m’anime…

La Nature me fait vivre…

Je puise ma force dans la Nature…

Mon idéal est la Nature.

Ria, 65 ans ( ferme bio de Védrénas. 23, France) Juin


Transmettre, laisser un bon souvenir

Chère Elisabeth,

pour répondre à ton petit questionnaire avec mes bientôt 88 ans, je peux te dire que je ne me suis jamais posé de questions. Seule avec les enfants et mon travail d’institutrice j’ai tout simplement fait mon « devoir » coûte que coûte comme l’ont fait mes parents.
Maintenant ma retraite me permet de vivre bien, de jouir de mes enfants J-Ch. et P., de mes petits enfants et mes 5 arrière-petits enfants.
Tout ce petit monde me permet de me « secouer » et de rester en forme (dans la mesure du possible), de rester « agréable » à regarder.
Lorsqu’ils viennent, je leur joue du piano et je leur montre des photos de famille.
C’est très important de laisser des bons souvenirs à cette génération ultra « téléphonique et ordinatique ».

Mon idéal c’est de leur laisser un bon souvenir.

Ils savent que je fréquente un club, que j’aime marcher le long de la mer et que j’ai beaucoup voyagé grâce aux souvenirs que j’ai rapportés.

Cécile  ( 50, France ) Mai


Pour que nos vœux deviennent réalité !

Cherchez à vivre une forme de décroissance matérielle dans la vie quotidienne, sachant que la croissance a ses limites.

  • 1997 … le développement durable englobe tous les aspects de la vie humaine, nous devons tous mesurer les effets induits de nos décisions, pensons à nos successeurs sur cette terre. Changer notre mode de vie et de consommation, placer comme première priorité la solidarité et la justice…il m’apparaît que l’emploi pour tous n’est pas plus difficile à réaliser que l’école pour tous. Dans la constitution de 1956 : « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. ». Le tri sélectif, l’organisation de filières de collecte, de traitement et de valorisation des déchets sont des ressources d’emplois nouveaux.

« C’est proprement ne valoir rien que de n’être utile à personne » (Descartes). Contribuez donc au partage du travail et évitez que l’exclusion devienne pour des gens une logique de vie.

  • 1992 …Ecologie et économie ont la même racine, c’est par aberration que les deux ont été séparés ; aujourd’hui, on ne s’en sortira qu’en mettant en adéquation l’économie de la nature et l’économie de l’homme…J’ai dit non à Maastricht pour une Europe de justice, de progrès, de coopération avec le tiers-Monde, d’humanisme, d’écologie et de paix.
  • 1990 : la déchetterie, un lieu de service, de travail, de création, de partenariat…
  • Durant mon service militaire au moment de la guerre d’Algérie , j’ai fait de la prison car je ne voulais pas tuer l’autre, les autres.
  • J’ai travaillé sur le projet habitat à Hérouville Saint-Clair : un multipartenariat  ville, société HLM Caf pour s’approprier l’environnement, son logement, son lieu de vie, favoriser la rencontre entre les habitants, les associations et les institutions… atelier réfection appartement, atelier « la boîte à outils »…

La Boutique habitat existe encore aujourd’hui à Hérouville…

  • Engagé dès le début… dans  Jeunesse ouvrière catholique, le syndicat, la CSF, le Secours catholique, Vivre Mieux Hérouville, les Verts : c’est une force de se retrouver en groupe et cela permet de ne pas se faire exploiter.

Je puise aussi ma force dans les actions de gens comme Nelson Mandela, Stéphane Hessel et Pierre Rabhi. Ma femme Janine m’a toujours suivi dans mes actions.

  • Aujourd’hui si les questions de méthode suscitent une telle passion, c’est parce qu’elles ouvrent la porte au changement… croire en l’homme c’est croire que tout homme a un avenir.

Jean-Pierre ,73 ans  et Janine, 70 ans ( 14, France ) Mars


La tribu du feu bleu : 2015

Réponses aux questions sur l'idéal

PREMIERS TEXTES :

Le soleil, la danse, le fait de créer, de voyager, de rêver et les personnes que j’aime m’animent.
L’espoir, le rêve et mon fils me font vivre.
Je puise ma force dans l’association collective et en moi-même.
J’aspire à une société juste, égalitaire, autogérée et tolérante. J’aspire aussi, d’un point de vue plus personnel à monter une troupe de danse cabaret burlesque.
Mon idéal, serait que mes rêves et ils sont nombreux, deviennent réalité.

Fanny (France 14) Avril

 

« On devrait avoir deux vies. Une pour apprendre et l’autre pour vivre ». Alexandre Romanès

Je dois beaucoup aux enfants avec qui j’ai passé ma vie. J’ai grandi avec eux. Et je continue. J’ai appris avec eux, la patience, l’indulgence, la confiance indéfectible en l’autre qui l’aide à grandir.
Je sais aujourd’hui que je ne changerai pas le monde malgré mon horreur de l’injustice et pire que tout de l’humiliation. J’essaie moi-même d’être le plus sincère possible.
Là où j’ai choisi d’être, j’agis modestement. Boire un café en conversant dans une caravane, partager les joies et les soucis des uns et des autres, donner du plaisir aux enfants, etc… Sans dogme, sans jugement je suis soucieuse que ceux que je rencontre sachent que notre plaisir est partagé. J’ai besoin d’eux pour vivre.
Je fuis la morale et l’hypocrisie. Les faiblesses des autres me rassurent sur mes propres faiblesses.
Je fais le pari de « la belle résistance » pour que le changement vienne là où je suis.
Mais bien sûr cette force, cette envie je les puise moi-même dans la confiance, l’intérêt, le regard bienveillant , l’amour qui me sont portés de diverses manières.

 Jacqueline (France 14) Juin

 

Mon idéal, c’est l’intégrité en quoi que ce soit. Ce qui comprend le devoir qu’ accompagnent l’engagement conjugal, familial et la compréhension des autres.
Je puise ma force dans la religion et l’affection des miens et les amitiés qui peuvent venir de tous les côtés.
Ce que j’aime dans la religion : je m’y sens à l’aise parce qu’il y a la compréhension, l’accueil de chaque personne.
Accueillir, écouter, servir me font me lever le matin.
J’aime la simplicité avec les autres.
Je m’appuie beaucoup sur mes défunts parents et mari, desquels j’ai beaucoup reçu.

Geneviève, 88 ans (France 14)

 

Telle une création, et après méditation sur le sujet, il m’est apparu qu’à ces questions universelles, à mon sens, je n’ai qu’une réponse universelle :
l’autre, les autres, avec ces notions d’échange, de partage, de questionnement, de dialogue, d’évasion, d’émotion, d’amour, d’observation, d’étonnement, d’émerveillement, d’invitation à…

qu’il soit objet,

couleur

végétal

animal

humain

c’est, en un mot, un leitmotiv pour moi :
                          
rentrer en résonance avec…

et cela grâce à ma mémoire individuelle mais aussi notre mémoire collective.

Carmen  ( France 14 )  Novembre

 

Ce qui m’anime depuis ma prise de conscience politique, c’est la justice sociale, c’est l’amour sans tabou mais aussi l’amitié, c’est maintenant la culture de la paix et de la non-violence.
Ce qui me fait vivre, c’est le reste de ma santé, c’est le combat pour une société meilleure !
Je puise ma force dans des combats de classe pour une société meilleure, pour laisser aux futures générations une planète vivable !
Mon idéal, c’est aujourd’hui de construire un rassemblement démocratique qui fait que chaque citoyenne et citoyen compte pour une voix avec un cadre éthique et qui rejette toutes les tambouilles politiques ! J’ai aimé aujourd’hui au congrès du 16/11/15 les interventions de Cécile DUFLOT et de la sénatrice communiste. Cela demande une clarification : pas d’union nationale abstraite, l’union du peuple pour un changement, pour l’humain d’abord !

René, 20 ans dans la tête ( France 14) Décembre